J201
Je fais la touriste dans le Pelourinho, achats qui partiront bientôt pour la France. Je laisse tomber les capoeiristes du Tereirro de Jesus qui me trouvent trop sûre de moi et vais prendre un açai avec un argentin qui me dit quelquechose et me dit quelques choses.
Mon corps est bloqué aux cours de danse, je profite néanmoins de l'enseignement, cherchant le bouton OFF de la voix dans mon cerveau.
J202
Les tâches sur mon front et les cloques sur mon tibia m'inquiètent un peu... Ça va, j'ai compris, ma vrai couleur c'est blanc. Des fois que j'aurais oublié...
Je m'applique au cours de Stephanie, puis au cours particulier avec Tatiana. Intéressante conversation sur la recherche en danse, et un plein sac de mouvements et de sens. Lino et Tatiana bis le soir, j'ai la gniaque.
Le maquillage après la douche colle à la transpiration... Je rejoins l'égyptienne et son mec, il y a une soirée en haut d'un immeuble. Terrasse avec vue magnifique sur la ville et la nuit, les étoiles et les avions au dessus de la tête, j'inhale la ville comme pour mieux la graver. Quand je me suis fait plaisir en ragga et samba, je suis un groupe suisse-allemand pour aller danser la salsa au Sankofa. Là, c'est plutôt ambiance "âne qui tousse", rapaces et proies en frottifrotta. Je danse un peu quand le groupe de salsa remonte sur scène et nous rentrons bientôt, tous dans le même quartier.
J203
Au radar, café lunettes de soleil, je pars avec Stephanie et Chris vers le port. Des clochards se douchent dans une fontaine, le soleil tape. Sur le bateau, le vent me réveille et j'apprécie la caipi. Ilha dos Frades, tout juste le temps de faire un plouf en regardant des mecs vaillants décharger des bateaux : du matériel de construction pour un "ecoresort" envahissant. Les troncs qui servent de mâts se balancent doucement tandis que nous avalons de délicieuses crevettes... Après on sprint jusqu'au bateau, timing oblige. En arrivant sur Itaparica, le comité d'accueil fait des cabrioles, enchantement général devant les dauphins qui ne se laissent pas photographier. Resto médiocre, sieste sur la plage, samba à bord, j'apprécie me faire balader malgré les inconvénients "tour organisé".
La danse, mes derniers cours avec Joana et Vania... Je refoule les larmes d'aurevoir.
J204
Carton en partance pour la France sur la tête, je traverse Sto Antonio et le Pelô, pour mon dernier cours avec Stephanie. "Massa". Puis la queue à la poste, la bureaucratie et la loi de la paperasse passent les frontières... J'abandonne mon colis pour un cours particulier d'afrobresilien, efforçant mon oreille à faire la différence entre pagode, samba dura, samba do pé... En vain. Puis les adieux à Lino et à Tatiana, les compliments font du bien, je pars satisfaite. Enfin.