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Étape 6-9 > Le Brésil : Salvador de Bahia, épisode 4

Salvador - Cours de lino

 

J194

Journée à courir et à danser... Soirée à digérer mon impuissance pour aider les gamins de la rue.

 

J195

Les moustiques d'après la pluie et la musique trop forte me donnent des prétextes pour être énervée... Mais ce qui m'énerve pour de vrai c'est mon reflet, là, en face, qui n'écoute pas mon cerveau. Plus tard le sourire de la mamie au cheveux rouge et le café au lait, les divas au cours de Lino, l'énergie de Tatiana... Un bout du concert de Geronimo, reggae dans les escaliers. Je suis en manque de danse a deux : salsa qui depotte, zouk collé-serré... Le mec de l'égyptienne ne veut pas la voir sortir danser avec Stephanie et moi. La dispute conjugale met fin à la sortie. 

 

J196

La matinée s'étire comme un chewing-gum au soleil. Ça tape fort d'ailleurs... 1/2h de bus, la sueur dégouline dans mon dos et perle sur mon front, la plage au bout en récompense. L'égyptienne me rejoint tandis que je me fais lourder par un guitariste en carton et un artisan en papier. La nuit tombe, le bus roule lentement... Je déboule au cours de Joana encore toute sablée, pour un difficile exo à la barre. Vania et les adieux des argentines souriantes, cuisine-sdb-chambre, boum.

 

J197

Stephanie a la voiture = bain de mer avant la danse = wouhou!!! Au farrol, les vagues se fracassent sur les rochers comme sur les surfeurs. Le feu, l'air, l'eau et la terre en Tecnica Silvestre. J'ajoute la glace de l'açai bien mérité. Phase 3 assumée au cours de Lino comme à celui de Tatiana.

 

J198

Cours particulier avec Stephanie, les mouvements prennent du sens. Après le resto -bobo de camarao,muqueca et autres specialites bahianaises- j'erre dans le Pelourinho en attendant le cours de Tatiana. Bem legal en dépit des branleuses qui noircissent l'humeur de la prof avec leur flemmingite aiguë. Breakfast at Tiffany's avec Anthony.

 

J199

Annette la kiné danoise fait rouler mes émotions emprisonnées sous ses doigts. Plage, glace etc. Le soir Anthony et moi allons voir le Ballet Folklorique, étonnés par la petitesse du théâtre rempli de  touristes venus se faire des escarres sur les durs gradins. Un peu déçue par le tableau des orixas, mais fascinée par Xango et le feu, admirative de la choré des pêcheurs autour de Yemanja, impressionnée par le maculele et la capoeira... Le public est un peu froid. Mal au coccyx? Nous allons poursuivre la soirée au centre culturel do bispo pour assister à un concert de musique afro-colombienne. L'espace est superbe, grand, vide... De quoi faire une belle salle de danse... Un virtuose argentin occupe l'entracte à la guitare, accompagné par un jongleur... Wouaaaah. J'ai 5ans. Après c'est dj et variété mais Anthony, plutôt branché jazz rock pop délirant voir psychédélique, a sa dose. Rentrons.

 

J200

200 jours... Le temps s'est contorsionné et mon atterrissage à Mexico me paraît loin et proche à la fois. Soupir. Mon corps, trop content que je m'occupe de lui, me crie sa douleur de la nuque au bassin. Je me traine dans un resto au kilo où une tv diffuse un mièvre duo de chanteurs. Le soir, un cours de salsa pour mes colocs, désinhibés par la bière, avant le massage d'Annette et la reprise du dialogue avec mon corps en colère.

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