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Etape 5-3 > La Colombie : Medellin

Medellin - MAMM

 

J128

Problème : Sachant qu'il faut 17h pour arriver à Medellin, que le bus s'arrête pendant 15 minutes toutes les heures pour contrôle de police, et qu'il fait 2degrés à cause de la clim, Combien de temps n'ai-je pas dormi ? Réponse : trop.

Natalia-Mile, rencontrée dans le bus, m'offre son hospitalité, et en moins de temps qu'il faut pour le dire je fais partie de la famille. Nous partons survoler la ville en metrocâble avec la copine Eliana, ses petits et sa maman. De l'"oeuf", toute la ville est observable, des quartiers les plus chics aux "invasiones", où les maisons de bric et de broc menacent à chaque instant de tomber des collines.

Le soir, malgré la fatigue, nous sortons au Carboncito. Danse et chips.

 

J129

Les rues de Medellin, toutes en montées et descentes donnent au bus un parfum de parc d'attraction, je m'accroche à la barre devant moi, attendant le looping. Au Parque de los Pies Descalzos, Mile et moi expérimentons les différentes textures, pierres, herbe, sable, écorce... avant de terminer les pieds dans l'eau sous un soleil radieux. Puis le Parque Botero et ses gigantesques sculptures de bronze, le Museo de Antioquia, peintures et oeuvres d'artistes tourmentés. De la vitre de bus j'observe le mélange de joie, de peine, de lutte, qu'expose le trottoir grouillant : nombreux clochards étendus, minutes de téléphone et fruits à vendre, familles en vacances...

Samedi, danse, sortie. Juan, Mile et moi au coeur d'un échantillon de rumba paisa : une disco à 3 étages.

 

J130

Reggaeton et vallenato sur la clé, puis nous parlons. Et pleurons. Pas vraiment très rigolote la vie de Mile, mais cette petite boule d'énergie finira par avoir une conversation avec son Dieu, et avancer avec joie. Nous fermons les écluses et je me rends au MAMM (Museo de Arte Moderno de Medellin). La zone industrielle est déserte et pas spécialement rassurante, idéale pour une rencontre improbable : un israëlien croisé au Guatemala, le monde est minuscule. Les peintures de cette certaine Déborah me heurtent, les corps sont lourds et violents, même dans la maternité.

Le temps file : les aurevoirs émus, le taxi, le bus de nuit, et ma voisine silliconée qui prend toute la place.

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G
<br /> Juste admirative de tout ça ! Tu vis au jour le jour ? quand prévois-tu de revenir ? (peut être jamais) ! Ici on ne retrouve pas de professeur de danse à la hauteur de nos attentes. Bisous. A<br /> bientôt.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Merci... Je vais rentrer ne vous inquiétez pas! Ma famille, mon chéri, mes amis, mes élèves me manquent beaucoup... Et j'aime bien l'été en France ;)<br /> <br /> <br /> Un gros bisous à toutes les miss!<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Couleurs... Sensations... quel bonheur de te suivre! Profite petite coquille de noix, je t'envie muchissimo!!! BIZZZZZZZ<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Un jour j'ai eu un conseil... Me laisser flotter... Ça marche super bien !!! Merci Nadine, je t'embrasse fort !<br /> <br /> <br /> <br />